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  • Stéphanie

Mise en place de l’enseignement à distance pour cette clientèle cible

2.1 : Mission de la Télé-Université Gabrielle Cantin et Pierre Robineault ont jeté un regard sur l’histoire de la formation à distance au Québec et nous rappellent que « les buts visés par la création de la Télé-Université étaient multiples[1] : - être un agent de développement social; - favoriser une politique centrée sur l’éducation permanente; - offrir une accessibilité réelle à tous; - apporter une attention particulière aux besoins de la population active; - favoriser une plus grande mobilité du savoir; - amener une large utilisation des médias et de techniques nouveaux; - repenser les situations d’apprentissage; - prendre en considération les acquis antérieurs de la personne; - amener une réduction des coûts unitaires de l’administration. »
- *1 Nicole Brunet–Perrault, Richard Guimond et Jean Lafortune

Dans les fondements de sa création, la TELUQ porte en elle la recherche de l’égalité des chances et la favorisation de l’accès à l’éducation d’une clientèle qui n’y aurait peut-être pas eu accès autrement[2]. En ce sens, il nous apparaît tout à fait naturel qu’elle soit la première institution post-secondaire à offrir une formation pour les doués et les surdoués au Québec. Briser des tabous et proposer des méthodes d’enseignement différentes et adaptées s’inscrivent parfaitement bien dans les objectifs déterminés par l’institution au début des années 1970. En proposant des activités à distance, la TELUQ est obligée d’utiliser les nouvelles technologies de communication, ce qui l’oblige à être davantage en adéquation avec le renouveau scientifique et technologique que l’enseignement universitaire classique. Nous pensons que les nouvelles technologies devraient être plus présentent dans le cursus universitaire régulier, mais à plus forte raison encore pour l’enseignement proposé aux douées et aux surdoués. En général, les jeunes des nouvelles générations ont été habitués dès leur plus jeune âge aux jeux vidéo et à l’utilisation des ordinateurs avec leurs logiciels éducatifs spécialisés. Alors, les contraindre à écouter un exposé magistral avec des possibilités d’intervention limitées, peut occasionner un manque d’attention et d’intérêt bien marqué chez les doués et les surdoués.


2.2 : Les universités et les doués et les surdoués Nous présentons les principaux objectifs que les universités américaines devaient accomplir et une manière pour l’UQAM de les réaliser : « Few, if any, universities offer such programs at this time, particularly of the graduate type described. Wilson (NSSE, 1958) cites the following primary needs where practical action is immediately possible regardless of course and program structures » :
« Correcting misconceptions about gifted and talented children » = L’UQAM, en accord avec son département de psychologie, devrait mettre en ligne un site présentant les principales caractéristiques de la douance;
« Developing more realistically an awareness of the great range of exceptionalities and of the broad sweep of different capabilities » = L’UQAM devrait encourager la participation de ses étudiants aux concours mondiaux et aux tests GRE et publier les réalisations exceptionnelles du groupe d’étudiants doués et surdoués[3];
« Providing first hand experiences with very capable to enable teachers to understand them » = Un jumelage du groupe des doués de l’UQAM avec d’autres groupes semblables dans le monde devrait être mis sur place[4];
« Acquainting students with basic resource materials which they can use constructively » = Encourager les étudiants doués et surdoués de l’UQAM à faire des échanges avec d’autres surdoués des autres universités;
« Developing familiarity with and practice in using community resources » = Sensibiliser le Ministère de l’Éducation aux besoins des doués et des surdoués. Un pont devrait être établi avec Mensa et Douance Québec également[5];
« Acquainting students with classroom procedures particularity suitable for the full development of the children » = Évidemment, l’enseignement en ligne de la TELUQ-UQAM permet l’accomplissement de cet objectif;
« Studying administrative plans and instructional procedures in regard of the gifted (NSSE, 1958, pp. 374-375) » = Travailler en étroite collaboration avec le rectorat de l’UQAM et des autres composantes de l’université du Québec. - *2 Milton J. Gold
2.3 : Mise en place d’une structure efficace
« Continuous in-service training. It is that any such programmatic effort involves a continuous and systematic effort to upgrade the skills and knowledge of the teachers directly involved in the program. Workshops and institutes in content areas such as mathematics or social studies, or stimulating productive thinking, would be examples of such training efforts. » = Formation continue à distance pour les tuteurs et mise à jour constante des tuteurs informatiques;
« Leadership training. It is important that a program of any considerable size have a staff person in a leadership position who has responsibility for systematic program development. Leadership personnel would organize and participate in in-service programs, coordinate content fields, bring in the best of what we know in fields such as mathematics or art from the rest of the educational staff or the community, and provide the administrative leadership for the program within the school system. »[6] = Création d’un programme particulier pour la douance avec une direction qui devrait en assurer le bon fonctionnement. Dans chaque composante de l’université du Québec, il devrait y avoir une personne responsable du programme accéléré pour les doués et les surdoués. L’équipe de gestion et d’organisation pourrait siéger à la TELUQ et à l’université du Québec à Montréal; « Research and development. There is a natural assumption that somewhere in some secluded laboratory or research is being done that will produce new curriculum adventures for the gifted. Unfortunately, this not true. What is urgently needed, particularly by those resource teachers who are working with the gifted children, is the development of self-contained unites that have conceptual validity and that provide the kind of specialized experience and insight to the gifted students that they would not be capable of obtaining through the regular program ? » - *3 James J. Gallagher) [7] = Favoriser l’admission accélérée des doués et des surdoués dans les groupes de recherche déjà existant à la TELUQ et à l’UQAM pour accroître la visibilité et les possibilités de financement pour ces programmes de recherche. Cette possibilité devrait également être proposée pour les autres composantes de l’université du Québec.[8]
2.4 : Admission et inscription « Il faut à tout prix que le régime d’admission et d’inscription soit en fonction d’une préparation satisfaisante, pas nécessairement la même pour tous, et non pas en fonction d’un quelconque diplôme. Ce n’est pas la préparation ou la formation qui doit être jugée équivalente a un diplôme, mais bien l’inverse. Les programmes universitaires doivent être ouverts à ceux qui s’y préparent et s’y intéressent et non pas à des catégories déterminées d’avance en fonction de la seule continuité des diplômes. » - *4 Gaëtan Daoust cite Jean Gagné

L’un des problèmes rencontrés par les jeunes doués et surdoués est relié au fait qu’il ait difficilement accès au saut de classe et à l’admission prématurée aux établissements d’éducation post-secondaire. [9] Autant, il est possible de le faire au primaire, il devient fort ardu de pouvoir continuer cette accélération au collégial et à l’université. Or, le rythme d’apprentissage de ces personnes n’est pas moins élevé après les études du primaire. On peut demander une dérogation pour être admis à la maternelle avant d’avoir atteint l’âge de cinq ans auprès du Ministère de l’Éducation, mais il semble que les pédagogues ne semblent pas particulièrement friands de voir de très jeunes étudiants fréquenter le Cégep ou l’université. Mais pourquoi devrait-il y avoir deux poids deux mesures ?

L’accélération scolaire devrait aussi être proposée par l’accès à l’université pour les personnes ayant la capacité et les qualifications nécessaires pour pouvoir y suivre les cours. Il est peut-être rassurant de proposer comme condition d’admission dans les programmes universitaires des exigences normatives comme les diplômes et les résultats obtenus aux différentes activités d’apprentissage. On a sans doute l’impression, de cette manière, que le processus de sélection est le plus juste qui soit. Mais qu’attendons-nous des personnes qui sont admises à un programme d’enseignement ? Qu’elles soient les personnes les plus susceptibles de réussir leurs études et qu’ils enrichissent leur domaine d’études. Ailleurs, dans le monde, en plus du dossier académique, on invite les candidats à se soumettre en plus à des tests pour mesurer leurs aptitudes à réussir leur cursus. On ne se limite pas à leur relevé de notes. On ose étudier un autre paramètre pour évaluer leur potentiel à compléter leurs études. Cette méthode d’évaluation supplémentaire serait sans doute bénéfique aux doués.


2.5 : Exemple de configuration d’un modèle télématique « Une télématique conviviale dans la formation à distance, c’est celle qui favorise la prise en main par les usagers étudiants de leur propre démarche, qui facilite l’accès aux savoirs, qui encourage le partage et l’échange, qui rend possible l’élaboration de communauté de savoirs répondant à des besoins spécifiques, et qui finalement offre un support constant dans la poursuite de la démarche d’apprentissage. » - *5 France Henri et Anthony Kaye

Pour briser l’isolement que pourrait engendrer les méthodes d’apprentissage destinées aux doués et surdoués, il faut donc s’attarder à la création d’un réseau de contacts favorisant la communication en milieu académique. En aucun cas, ce mode d’éducation ne devrait se limiter dans une relation entre l’étudiant et l’enseignant simplement. À cette relation privilégiée entre l’étudiant et le tuteur, il faut ajouter les échanges entre l’étudiant et les autres étudiants de son groupe d’intérêt, c’est-à-dire les autres étudiants doués et surdoués qui suivent le même programme enrichi. De plus en guise de réponse aux pédagogues qui souhaiteraient des groupes d’étudiants hétérogènes, on pourrait jumeler des étudiants doués et surdoués avec des jeunes éprouvant des difficultés académiques dans leur domaine d’études. Ainsi, l’hétérogénéité du groupe serait assurée différemment. Donc, une nouvelle télématique serait créée entre les étudiants doués et surdoués et les étudiants en difficulté. D’une télématique individualisée et limitée, on en arrive à une télématique fort élargie. Ainsi, on pourrait résumer ces relations : - Relation individuelle tuteur-étudiant doué et surdoué (privatique); - Relation entre les étudiants doués et surdoués (communautique); - Relation entre les étudiants doués et surdoués et les étudiants en difficulté (communautique élargie);

Une télématique de masse pourrait naître par la suite par la mise en ligne ou par le câble des réalisations du groupe de doués et surdoués vers le public.[10]


2.6 : Enseignement spécialisé « Research and development. There is a natural assumption that somewhere in some secluded laboratory or research is being done that will produce new curriculum adventures for the gifted. Unfortunately, this not true. What is urgently needed, particularly by those resource teachers who are working with the gifted children, is the development of self-contained unites that have conceptual validity and that provide the kind of specialized experience and insight to the gifted students that they would not be capable of obtaining through the regular program ? » - *6 Norah Maier cite Edward de Bono

Tout comme il existe des programmes spécialisés pour les étudiants qui ont des difficultés académiques comme les déficits intellectuels ou d’autres handicaps d’adaptation comme, par exemple l’autisme, le programme pour les doués et les surdoués exige aussi un enseignement spécialisé. Alors, il ne faut pas oublier que les tuteurs qui ne reçoivent pas une formation particulière sur le sujet ne seraient pas vraiment en mesure de dispenser de ce tutorat. Nous rappelons, que dans le cadre du Baccalauréat en enseignement, il n’existe aucun cours spécifique qui explore la douance. Par conséquent, les professeurs ne sont pas tous informés du sujet et formés pour répondre aux besoins éducationnels des doués et des surdoués;

Plusieurs professeurs peuvent avoir des préjugés en rapport à la douance qui peuvent influencer négativement leur enseignement;

Le professeur qui est habituellement en situation de supériorité par rapport à ses étudiants peut se sentir inconfortable dans une situation ou l’étudiant pourrait remettre en question son savoir ainsi que son enseignement;

Éviter les blessures narcissiques de part et d’autre. Des échanges regrettables pourraient avoir lieu entre l’étudiant incompris et l’enseignant humilié par la possibilité supériorité d’un étudiant. Nous encourageons une relation d’égalité entre le tuteur et l’étudiant.


2.7 : Rôle des tuteurs « Holmberg, un chercheur suédois de renommée mondiale en formation à distance, aborde dans son livre Distance Education a Survey and Bibliography le rôle du tuteur. Comme Beath et Wangdahl, il considère que la motivation et le feedback sont deux fonctions importantes du tuteur. Il croit qu’en plus de motiver et de donner du feedback efficacement, le tuteur doit favoriser les contacts personnels, partager les intérêts communs, encourager, approuver, critiquer positivement, établir de bonnes relations, éveiller l’intérêt, renforcer, donner des travaux, favoriser les contacts sociaux et la croissance personnelle. »- *7 Gabrielle Cantin et Pierre Robineault

Pour proposer des activités de tutorat les plus adaptées qui soient, les tuteurs devraient être bien informés et formés pour guider les étudiants doués et surdoués dans leur cheminement académique. Pour ce faire, il devrait pouvoir recevoir une formation particulière présentant les caractéristiques les plus communes chez les personnes douées et surdouées. Nous insistons sur le fait que toutes les activités proposées par les tuteurs devraient avoir comme objectif fondamental le développement socio-affectif des jeunes. Il s’agit ici du principal besoin exprimé par les jeunes doués et surdoués. Le jumelage tuteur-psychologue ou tuteur-intervenant social pourrait être encouragé dans le cas des activités destinées pour les étudiants ayant des possibilités intellectuelles différentes. Des grilles d’appréciation du tutorat et de la progression des études pourraient être utilisées régulièrement pour s’assurer du bien être psychique des étudiants. Dans les classes habituelles, les professeurs sont évalués à la fin de chaque session par les étudiants universitaires. Dans le cadre de ces évaluations, les aspects psychologiques ne sont pas pris en considération. Or, dans le cas des étudiants doués et surdoués, l’un des principal risque d’abandon ou d’échec scolaire est plutôt lié à l’inconfort psychique éprouvé par ces jeunes dans leur cursus académiques. Pour chaque situation problématique, on devrait avoir un éventail de solutions à proposer pour favoriser la poursuite continue des études. Par exemple, des activités de perfectionnement pourraient être offertes pour le jeune qui manifeste son ennui.[11]


2.8 : Id tutorat Au début de chaque programme, on pourrait demander au nouvel étudiant quelles sont les caractéristiques qu’il recherche le plus chez son tuteur et faire en sorte que s’accomplisse un bon partenariat d’apprentissage entre le tuteur et l’apprenant. Il est essentiel que ce jumelage soit optimisé, car la sensibilité de l’apprenant pourrait être éprouvée si la relation entre le pédagogue et l’étudiant est malsaine.[12] Une évaluation des méthodes d’enseignement pourrait aussi être mesurée pour que la méthode privilégiée optimise la qualité de l’apprentissage. Il y a des étudiants qui ont besoin d’un encadrement plus rigide que les autres. Il y a aussi des étudiants qui ont besoin de sources de motivation extérieure, d’encouragement et de félicitations. D’autres qui ont davantage besoin de grandes plages de liberté et de ne pas sentir de contrôle rigide sur eux. En tous les cas, l’on doit privilégier le renforcement de la confiance en soi et de l’estime de soi. Par contre, nous ne devons pas confondre la confiance en soi à l’arrogance ou au narcissisme, car ces caractéristiques pourraient éventuellement compliquer l’intégration sociale des jeunes.[13]


On peut peut-être nous rétorquer que l’on complique l’intégration professionnelle des étudiants en agissant de cette manière, car il n’existe pas de manières semblables de choisir un futur patron par ce procédé.[14]

Nous croyons que de renforcer la personnalité des étudiants fera en sorte qu’ils puissent bien s’intégrer à l’avenir. Peut-être pourrions tester les deux façons de procéder en pratique pour vérifier à long terme laquelle est la plus avantageuse pour les étudiants doués et surdoués. Deux groupes pourront être créés pour ce faire.[15]


2. 9 : Qualifications des e-tuteurs et des e-étudiants « Le métier de e-tuteur comporte une triple formation. Il est à la fois : - un ingénieur de la connaissance travaillant sur des parcours et des processus; - un médiateur de ressources travaillant sur des contenus et leurs formalisations; - un pédagogue travaillant sur des démarches individuelles et collectives d’apprentissage. » - *8 Sandra Bellier-Enlart

On retrouve donc ici les principales fonctions du tuteur. Mais dans le type de formation pour les doués et les surdoués, les étudiants ont un rôle déterminant à jouer dans leur apprentissage. Ainsi, nous souhaitons proposer les caractéristiques du métier de e-étudiant pour faire écho aux caractéristiques proposées par Sandre Bellier-Enlart pour les e-tuteurs. N’oublions jamais que nous croyons fermement que les individus sont maîtres de leur destinée et qu’ils ne devraient pas attribuer leurs échecs personnels aux gens qui les entourent.[16] Par conséquent, un e-étudiant doué et surdoué devrait être à la fois :

- un ingénieur de l’apprentissage qui devrait trouver ses forces et ses faiblesses pour assimiler et comprendre les connaissances nouvelles;

- un communicateur sachant exprimer ses besoins et chercher des façons multiples pour les combler par des rencontres avec les professionnels de l’éducation;

- un chercheur toujours à l’affût de technologies et de méthodologie favorisant la poursuite de ces études; Pour qu’il existe une meilleure efficacité dans la relation tuteur-étudiant, les objectifs de développement du métier de tuteur et d’étudiant devraient s’harmoniser pour favoriser une relation épanouissante et enrichissante de point de vue intellectuel et humain entre les deux intervenants. La relation entre les deux protagonistes devrait pouvoir évoluer dans le temps et se bonifier pour favoriser une progression exponentielle de l’efficacité de ce duo.


2.10 : Le coût de cette formation En période de restriction financière dans le milieu de l’éducation au Québec, il est fort peu encouragé de créer de nouvelles infrastructures pour encourager la mise en place de services novateurs. On entend parfois qu’il est déjà difficile de maintenir les services existants, alors il serait incongru d’en proposer d’autres. La situation est encore plus délicate à l’Université du Québec à Montréal. L’institution doit en effet faire face à des contraintes matérielles sérieuses pour continuer à offrir ses activités de formation régulières. La Télé-Université doit elle aussi faire face à des difficultés financières.[17] Ses tuteurs considèrent qu’ils ne sont pas rémunérés de façon adéquate pour les services qu’ils rendent à leurs étudiants.[18] Or, une des difficultés de l’enseignement à distance, est la sélection et l’embauche de tuteurs ayant les qualités requises pour assurer ce genre d’enseignement. Il est possible que les professeurs ayant une compétence évidente dans leur champ de recherche ne souhaitent pas nécessairement s’occuper des étudiants doués et surdoués choisissant l’enseignement à distance. Cela pourrait représenter une charge supplémentaire de travail et la nécessité de mettre en ligne le contenu de leurs cours.[19] En plus de devoir être sensibles aux particularités de la douance, il devrait minimalement devoir maîtriser les nouvelles technologies de l’information. C’est la raison pour laquelle la présence de tuteurs informatiques intelligents devrait être encouragée pour assister les professeurs dans leurs tâches. Dans les années à venir, on devrait assister progressivement à l’application de l’intelligence artificielle dans le milieu académique universitaire. Cela contrecarrerait cette observation faite par deux pédagogues spécialistes de la formation à distance : « Qualified tutors were difficult and expensive to recruit; the in-house academic coordinator who was responsible for the subject area, had little control over what was being taught who was teaching it, and overall curriculum design and development. » - *9 Elizabeth Burge cite Barbara Spronk et Donna Radtke

2.11 : Sensibilisation de la société aux besoins des doués et des surdoués « The reason for insufficient support seems to lie not the unavailability of accepted program ideas, nor in disagreement about desired practice. Quite the contrary; we have generally accepted program ideas and a consensus about desired practice- what we lack is full endorsement in terms of societal values and practical politics. As Gardner (1978) points out, the U.S. fluctuates between twin desired goals in the realm of education : equity and excellence. We have a great problem balancing these goals. What is required, then, is a spirit of stronger advocacy, in the context of a clarifying societal discussion about values. » - *10 James J. Gallagher, Krista Oglesby, Tim Thomas & Patricia Weiss,

Alors, pour accroître la sympathie des gens en rapport à la douance, nous pourrions inviter la population à des journées portes ouvertes en présence des gens qui bénéficient de l’enseignement accéléré pour que les gens perçoivent par eux-mêmes que les personnes qui ont un QI élevé disposent tout simplement d’une forme différente d’intelligence et non pas d’une forme supérieure. La Télé-Université pourrait également présenter sur le câble un cours sur la douance pour démystifier les particularités de celle-ci. Les étudiants doués et surdoués pourraient également être invité à participer à des activités bénévoles où leur potentiel intellectuel pourrait être sollicité pour proposer des solutions pour des groupes peut-être plus vulnérables de la société. De cette façon, on pourrait accroître la cohésion sociale par le partenariat crée entre les doués et les surdoués et les personnes moins favorisées. Il nous semble que cela pourrait être bénéfique pour tous, car les doués et les surdoués amélioraient leurs capacités à socialiser et cela serait pourrait également être valorisant pour leur estime de soi. Aussi, la population pourrait davantage se montrer solidaire des doués et des personnes et des institutions qui les aident si elle se rencontre que ceux-ci peuvent aider les gens en retour. Globalement, tous les acteurs de la société pourraient se sortit gagnant de la situation et il serait sûrement plus aisé de cette façon de faire accepter les programmes et les investissements nécessaires pour la douance.


2.12 : Compétence des tuteurs Le laboratoire pour l’intégration des technologies informatiques en enseignement médical de l’université de Montréal (LITEM)[20] a fait appel à l’enseignement à distance pour proposer de nouvelles activités d’apprentissage. Au terme de ces activités, il est apparu que les qualités pédagogiques des tuteurs furent mises en lumière de manière toute particulière. « Par exemple, il nous est vite apparu essentiel d’encadrer les formateurs afin d’éviter qu’ils ne retombent rapidement dans les ornières de la présentation magistrale traditionnelle où, l’interactivité est généralement marginale. Il est évident que quand le formateur est pédagogue efficace et qu’en plus il est relativement à l’aise avec les technologies utilisées, la qualité de la session se trouve être automatiquement bonifiée. » - *11 Denis Harvey et Éric Norman Carmel

Ce constat s’harmonise fort bien avec les exigences élevées des étudiants douées et surdoués qui souhaitent des activités d’apprentissage ayant un rythme soutenu[21] et qui ne soient pas répétitives. En enseignement à distance, il est primordial que le responsable suive le tempo des étudiants, car contrairement à l’enseignement classique, les activités n’étant pas suffisamment bien préparées peuvent être particulièrement ennuyeuses pour les étudiants.

L’enseignement à distance exige-t-elle un plus haut niveau de compétence que l’enseignement traditionnel ? Il est primordial que les activités à distance soient bien organisées[22] et soignées, car les activités proposées sur le web ou à la télévision demeurent gravées plus aisément que les exposés magistraux offerts dans une salle de classe. Un professeur pourra assez difficilement proposer un exposé bâclé sur la toile informatique, lorsqu’il sait pertinemment que ledit exposé peut être repris par ses étudiants et être présenté à ses supérieurs hiérarchiques immédiats en cas d’incompétence majeure.


2.13 : Expériences déjà réalisées L’université J. Hopkins de Baltimore a proposé le programme Study of Mathematically Precious Youth (SMPY)[23] pour les jeunes qui présentaient de trois à cinq années d’avance en mathématiques. L’éducation accélérée était basée sur des conseils pour assimiler le plus rapidement possible de nouvelles données pour pouvoir compléter l’équivalent de nos études collégiales et universitaires au niveau du premier et du second cycle en quatre années Les étudiants avaient également la possibilité de poursuivre leur cursus le dimanche ou pendant les vacances pour terminer leur formation de manière plus hâtive. Les résultats de ce programme furent concluants et la réussite académique au rendez-vous. Pour la grande majorité des étudiants, les problèmes affectifs et relationnels ne furent pas associés à ce genre de programme d’études. Cependant, nous aimerions souligner des lacunes à ce type de méthode d’enseignement. Tout d’abord, elle était proposée que pour les mathématiques. Si elle avait été employée pour un programme d’études général, il aurait fallu prévoir des moyens pour faire en sorte que les étudiants qui ne sont pas en avance dans tous les domaines reçoivent l’encadrement nécessaire. On a privilégié davantage l’accélération que l’enrichissement. On ne sait pas si les notions de base vraiment fondamentales à la compréhension de la matière furent bien comprises. D’autre part, la créativité ne semblait pas très présente dans le programme. On a mis l’accent sur la rapidité et les performances au niveau du laps de temps pour acquérir de nouveaux concepts. On n’a pas vraiment de données pour connaître l’évolution dans le temps de ces étudiants. À long terme, sont-ils toujours gagnants ?[24]


2.14 : Enrichissement : augmentation du nombre de sujets appris L’enseignement à distance favorise l’enrichissement scolaire, car il peut proposer avec aisance un enseignement atypique et complémentaire à l’enseignement traditionnel.[25] De par son contenu, on peut faire part de connaissances approfondies suggérées par des revues spécialisées ou par un choix d’ouvrages d’enrichissement. Les possibilités d’élargir les horizons avec un enseignement plus soutenu est plus facile par l’enseignement par correspondance. Par l’enrichissement, il faut déterminer quel est le principal objectif à atteindre. On peut proposer un enrichissement pour faire gagner du temps ou pour ouvrir la porte à une plus grande créativité. Dans l’enseignement traditionnel, l’enrichissement est problématique, car il doit avoir lieu après les classes, ce qui oblige le personnel enseignant à un surcroît de travail et à des charges financières plus lourdes pour l’État. Il est plus présent dans le système d’éducation privé, ce qui peut accentuer les inégalités entre les doués et les surdoués venant de milieu économique plus précaire et ceux des classes sociales plus aisée. Par l’enseignement à distance, le tutorat et l’enseignement personnalisé sont déjà présents. Les questions relatives au transport sont aussi exclues de l’enseignement à distance. Il davantage possible de proposer un exposé de la part d’une sommité mondiale sur un sujet en particulier par un entretien à être diffusé à l’écran d’un ordinateur que d’organiser une conférence plus coûteuse que bien des gens peuvent rater pour des raisons d’éloignement géographique. Les participants à ce genre de rencontre virtuelle d’enrichissement pourraient poser des questions et favoriser les interventions.


2.15 : Accélération : étude plus poussée Pour procéder à une accélération efficace, il faut tenir compte de multiples facteurs. On pense à l’âge, au niveau et à la capacité de la personne douée ou surdouée.[26] Dans l’enseignement traditionnel, le saut de classe peut favoriser un mauvais ajustement social ou favoriser un vide relationnel. Le fait que les groupes soient constitués en fonction de l’âge accentue ce phénomène au primaire et au secondaire. Dans les classes supérieures, cet aspect ne serait pas vraiment à considérer. Par l’enseignement à distance, on vise le développement relationnel de la personne en dehors de la sphère éducative commune, car il va de soi que la personne est essentiellement seule lorsqu’elle suit ce genre de cursus. Par l’accélération, on peut également proposer d’éliminer les activités qui ne sont pas obligatoires ou déterminantes dans le cheminement académique des élèves ou des étudiants. Par l’enseignement à distance, le rythme moyen d’apprentissage est plus difficile à considérer que dans les classes normales. Il est donc naturellement plus relatif que dans l’enseignement classique et par conséquent moins dérageant que dans le cadre traditionnel. Le saut de classe est moins difficile dans l’enseignement à distance du fait qu’il n’existe pas vraiment de groupe témoin et les possibilités de reconnaissance des acquis est plus facile, car tout tourne autour de la personne plutôt que du groupe. Cependant, un facteur de frustration pouvant exister dans ce genre d’éducation peut résider dans le délai qui peut prévaloir entre la correction des travaux et la mention des crédits. La relation individualisée peut supposer un délai de correction plus élevé et de toute évidence incompatible avec la recherche de l’accélération.


2.16 : Streaming : choisir ses cours Une des options envisagées pour favoriser un enseignement plus approprié pour les personnes doués ou surdouées est de leur proposer de choisir leurs cours plutôt que de leur imposer un cursus établi à l’avance.[27] Pour les personnes douées et surdouées, il est fondamental de restructurer leur raisonnement. Pour ce faire, leur donner le contrôle de leur grille horaire et des cours à suivre et de l’horaire dans lequel ils souhaitent les suivre est nécessaire. Nous avons déjà évoqué que les personnes douées et surdouées appréciaient apprendre des nouvelles connaissances dans leur globalité.[28] Dans l’enseignement traditionnel, il serait difficile de proposer une journée (ou même un mois entier !) de cours en mathématiques. Or, c’est le genre de planification qui pourrait plaire aux personnes douées et surdouées. Dans le cadre de l’enseignement à distance, il est tout à fait possible de le faire. De plus, dans l’enseignement à distance, il est envisageable de proposer des cours de haut niveau à une personne qui serait douée dans un domaine en particulier et de laisser la personne suivre ses cours dans les autres disciplines dans l’enseignement traditionnel.


Les liens logiques entre les matières apprises sont plus faciles à effectuer une fois que l’on maîtrise complètement les sujets que l’on apprend. Lorsque l’on maîtrise de nouvelles notions par doses homéopathiques, il est plus ardu de considérer le savoir comme un tout, ce qui est l’un des souhaits des personnes douées ou surdouées. On propose habituellement un échéancier de cours qui va favoriser la réussite du plus grand nombre, plutôt que de s’assurer de la réussite d’une personne en particulier. Le niveau de difficulté est à éviter.


2.17 : Facteur g Spearman ou facteur général Le facteur général vise à déterminer l’intelligence dans sa globalité comme pour les tests de QI. Nous avons déjà vu que l’intelligence se composait de différents aspects ou nous n’avons pas nécessairement les mêmes possibilités.[29] En ce qui concerne l’enseignement à distance par rapport à ce facteur, nous aimerions proposer que pour chaque aspect cognitif, la méthode d’enseignement devrait varier. Pour les aspects de l’intelligence ou la personne douée ou surdouée est vraiment en avance, il faudrait privilégier une méthode d’enseignement synchrone ou le rythme d’apprentissage est saccadé et répétitif.[30] Pour les autres aspects de l’intelligence ou la personne douée ou surdouée est avance, il faut opter pour une approche asynchrone où la répétition doivent être évitées pour soutenir la motivation. Là où les personnes démontrent des aptitudes supérieures à la moyenne des gens, il ne faut pas poursuivre des activités d’apprentissage directives, mais laisser libre cours à la créativité et à l’indépendance d’esprit de l’apprenant.


Il faut favoriser l’instinct naturel dans ce cas, pour que la personne suive son instinct pour guider son apprentissage.[31] Le tuteur doit être directif seulement pour éviter que par la facilité, la personne ne travaille pas assez fort ou aille trop loin dans le cheminement de sa pensée ou elle pourrait se perdre. La déduction ou un cadre plus rigide peuvent être réservés pour les activités ou la personne n’est pas en avance par rapport au groupe. Il serait difficile pour elle d’induire la matière d’un sujet ou elle n’a pas de don particulier ou d’aptitudes spéciales.


2.18 : Entraînement mental pour augmenter le facteur g Lorsque l’on évoque le facteur g[32], on a souvent en tête la notion strictement intellectuelle qu’il sous-tend. Or, comme un être humain représente un tout, il est non-négligeable de penser à ses différents aspects pour en considérer une amélioration. Pour bien apprendre, le cerveau a besoin de s’alimenter adéquatement pour assurer à ses fonctions cognitives le plus d’habiletés possibles. Une personne qui ne se nourrit pas adéquatement, voit après trois jours, son équilibre cérébral chimique ébranlé. Dans le même ordre d’idées, il doit aussi être correctement oxygéné pour fonctionner à son plein potentiel. De plus, l’activité physique favorise la création de nouveaux neurones et le goût de l’effort et de l’endurance. Cela va sans dire, que les classes ou les élèves et les étudiants sont entassés ne représentent vraiment pas un environnement adéquat pour apprendre. Dans l’enseignement traditionnel, ce serait évidemment bien difficile de gérer la prise en charge de groupes entiers et de leur proposer des balades à l’extérieur pour favoriser l’apprentissage de leurs connaissances en sciences.


D’autre part, le support notionnel semble aussi vraiment absent dans l’enseignement traditionnel. Par l’enseignement à distance, toutes ces difficultés peuvent être contournées et peuvent favoriser le développement intellectuel des individus. Comme l’on tient compte de facteurs somatiques[33], un individu en santé ayant davantage d’énergie[34] voit son système nerveux plus en contrôle et les possibilités de mieux gérer ses émotions accentuées. Le véritable facteur g est de considérer tous les facteurs reliés au QI.


2.19 : Augmenter l’intelligence avec le programme Head Start aux États-Unis Par le programme pour les personnes douées ou surdouées, on ne vise pas nécessairement la création d’un processus de création de génies. Ce serait même indécent de soutenir un tel objectif. Cependant, l’enseignement à distance peut aider les personnes qui sont à la base en avance en ce qui concerne certains domaines du savoir (ou pour tous les domaines du savoir) à performer d’un point de vue académique. D’une certaine façon, les écoles privées proposent déjà des programmes enrichis qui visent de façon édulcorée la recherche de cet objectif. Le fait pour les personnes venant de milieux défavorisés d’avoir difficilement accès à ces structures, implique une certaine idée de l’inégalité. Dans le cadre de l’enseignement à distance, l’idée de l’inégalité économique est moins présente du fait que les cours sont relativement accessibles à tous.


Cependant, contrairement à un enseignement particulier dispensé par un enseignant où de l’aide offerte par un psychologue en personne, le cadre théorique rigide de l’enseignement à distance peut être contraignant.

Il y a de toute évidence moins de vie dans un enseignement en papier que dans un exposé en personne. Le programme Head Start[35] voulait favoriser de briser cette inégalité. Les personnes venant des milieux défavorisés recevaient une aide particulière pour leur éducation. Ils pouvaient recevoir aussi des suppléments vitaminiques pour améliorer leur santé et augmenter leur concentration en classe. Les personnes suivant le programme ont obtenu de meilleurs résultats aux tests d’aptitudes que les autres.


2.20 : Cerveau comme un ordinateur l’exemple de Von Neumann Processeur central, processeurs (graphique, calculs, entrée et sortie) puissance, génération, optimisation.[36] On a déjà vu que si l’intelligence était tout simplement un processus strictement biologique ou biochimique, l’intelligence artificielle serait déjà égale ou supérieure à la nôtre. Il est aujourd’hui facile pour un robot d’effectuer des tâches simples qui ne nécessitent pas de réflexion de conscience. Ce qui échappe aux sciences de la nature, relèvent peut- être de la métaphysique ou de la philosophie. À moins que les mathématiques soient en mesure un jour de répondre à toutes ces difficultés d’explications de l’intelligence. Comme on l’a vu au début de notre étude, il est complexe de définir ce qu’est l’intelligence. De ce fait, étudier ce que nous ne connaissons pas bien est ardu. Mais si l’on devait créer ou reproduire l’intelligence humaine, on peut imaginer que l’on souhaiterait améliorer ses possibilités et réduire ses ratés.


Il arrive à l’intelligence humaine de bugger, comme on le dirait d’un ordinateur. Ce problème relève-t-il davantage d’un problème chimique ou de connexion entre les neurones ou est-il né d’une détresse psychique ?


Pour certaines tâches accomplies par le cerveau humain, on a l’impression que l’on agit en automate, tant il est naturel pour nous de les accomplir avec aisance. Ces activités sont aussi faciles à réaliser pour les ordinateurs.


Pour les activités demandant une part subjective, comme la création, le côté automate disparaît et laisse place à une fragilité de l’esprit.


Notes en bas de page


*1 – Nicole Brunet–Perrault, Richard Guimond et Jean Lafortune citent Gabrielle Cantin et Pierre Robineault, Expériences en éducation à distance, Montréal, La librairie de l’université de Montréal, 1984, pages 16-17.


*2 – Milton J. Gold, Education of the Gifted/Talented, Ventura, Californie, Ventura County Superintendent of Schools Office, 1982, page 422.


*3 – James J. Gallagher, Issues in Gifted Education, Ventura, Californie, Ventura County Superintendant of Schools Office, 1979, pages 88-89.


*4 – Gaëtan Daoust cite Jean Gagné dans son livre, L’éducation permanente et l’université québécoise à la recherche de stratégies, actes du colloque tenu au mont Orford, Montréal, Les Presses de l’université de Montréal, 1975, page 203.


*5 – France Henri et Anthony Kaye, Le savoir à domicile : pédagogie et problématique de la formation à distance, Sainte-Foy, Presses de l’université du Québec, 1985, page 321 et IDEM, page 320.


*6 – Norah Maier cite Edward de Bono, Teaching the Gifted, Challenging the Average, Toronto. University of Toronto, 1982, page 5.


*7 - Gabrielle Cantin et Pierre Robineault, Cahiers d’éducation à distance, interventions en éducation à distance, Montréal, La librairie de l’université de Montréal, 1984, page 18.


*8 - Sandra Bellier-Enlart, Le e-learning, Rueil-Malmaison, Éditions Liaisons, 2001, page 127.


*9 - Elizabeth Burge cite Barbara Spronk et Donna Radtke qui ont enseigné à l’université d’Arthabasca et elles présentent leurs constats sur l’enseignement à distance dans leur ouvrage, Toward New Horizons for Women in Distance Education : International Perspectives, London, Routledge, 1988, page 217.


*10 - James J. Gallagher, Krista Oglesby, Tim Thomas, Patricia Weiss, The Status of Gifted/Talented Education: United States Surveys of Needs, Practices and Policies, Ventura, Californie, Ventura County Superintendant of Schools Office, 1983, page 65.


*11 - Denis Harvey et Éric Norman Carmel rapportent les conclusions de cette expérience dans le livre de Christian Depover et de Jacques Naymark, Distances et savoirs : formation des enjeux aux usages, vol. 1, numéro 4, Paris, Lavoisier, 2003, page 499.


Ouvrages et sites web consultés

[1] BRUNET-PERRAULT, Nicole, GUIMOND, Richard, et LAFORTUNE, Jean, Expériences en éducation à distance, Montréal, La librairie de l’université de Montréal, 1984, pages 16-17 (90 pages). - Sens et récit de formation / sous la direction de Louise Bourdages, Québec, Télé-université, Université du Québec à Montréal, 2010, 223 pages.

[2] Formation à distance, Sous la direction de Louise Sauvé, Québec, Télé-Université, Université du Québec à Montréal, 2010, 223 pages.

[6] GOLD, Milton J., Education of the Gifted/Talented, Ventura, Californie, Ventura County Superintendent of Schools Office, 1982, page 422.(508 pages)

[7] GALLAGHER, James J., Issues in Gifted Education, Ventura, Californie, Ventura County Superintendant of Schools Office, 1979, pages 88-89. (93 pages)

[8] DAOUST, Gaëtan, L’éducation permanente et l’université québécoise à la recherche de stratégies, actes du colloque tenu au mont Orford, Montréal, Les Presses de l’université de Montréal, 1975, 298 pages.

[9] HENRI, France et KAYE, Anthony, Le savoir à domicile : Pédagogie et problématique de la formation à distance, Sainte-Foy, Presses de l’université du Québec, 1985, page 321. (369 pages) [10] HENRI, France et KAYE, Anthony, Le savoir à domicile : Pédagogie et problématique de la formation à distance, Sainte-Foy, Presses de l’université du Québec, 1985, page 321. (369 pages) & DROEHNLÉ-BREIT, Corinne. Paroles pour adolescents à potentiel intellectuel spécifique : le miroir du zèbre : essai, Paris, Mare & Martin, 2007, 158 pages.

[11] MAIER, Norah cite Edward de Bono, Teaching the Gifted, Challenging the Average, University of Toronto, Toronto, 1982, page 5. (122 pages) & LEMIEUX, André, L'organisation de l'éducation au Québec, Montréal, Éditions Nouvelles, division de Production et Édition ASMS inc., 2014, 304 pages.

[12] Gabrielle Cantin et Pierre Robineault, Cahiers d’éducation à distance, interventions en éducation à distance, Montréal, La librairie de l’université de Montréal, 1984, page 18. & CHAPLEAU, Jean, L'éducateur spécialisé : un intervenant au coeur du quotidien, Boucherville, Béliveau éditeur, 2015, 224 pages.

[13] ENLART-BELLIER, Sandra, Le e-learning, Paris, Éditions Liaisons, 2001, page 127. & PROT, Brigitte, J'suis pas motivé, je fais pas exprès ! Paris, L'Harmattan, 2010, 217 pages.

[14] FAVRE, Daniel, Cessons de démotiver les élèves : 19 clés pour favoriser l'apprentissage, Paris, Dunod, 2015, 213 pages.

[15] MOUZOUNE, Karim, Le coaching pédagogique : comment vaincre les difficultés scolaires, Paris, L'Harmattan, 2010, 169 pages.

[16] BURGE, Elizabeth cite Barbara Spronk et Donna Radtke qui ont enseigné à l’université d’Athabasca et elles présentent leurs constats sur l’enseignement à distance dans leur ouvrage, Toward New Horizons for Women in Distance Education : International Perspectives, Routledge, New York, 1988, page 217. & BOVO, Pierre, S'épanouir et réussir ses études : des outils concrets pour le parent, l'intervenant-- et soi-même ! Brossard, Un Monde différent, 2010, 222 pages.









[25] SANFORD, Cohn J. and STANLEY, Julian C., Educating the Gifted Acceleration and Enrichment, The John Hopkins University Press, Baltimore, 1979, pages 72-73. (242 pages) & HANSEN, Jan B, et HOOVER, Steven M., Talent Development Theories and Practice, Kendall Hunt Publishing Company, Dubuque, Iowa, 1994, page 188. Models of counseling gifted children, adolescents, and young adults / edited by Sal Mendaglio & Jean Sunde Peterson, Waco, Prufrock Press, c2007, 304 pages.

[26] EVANGELISTA, Beth, Gifted, New York, Walker & Co., 2005, 180 pages.




[30] CONKLIN ROEDELL, Wendy, EWALD JACKSON, Nancy, ROBINSON, Halbert B., Gifted Young Children, Teachers College Press, New York, 1980, page 70. (107 pages)






[36] VON NEUMANN, John, L'ordinateur et le cerveau, Paris, La Découverte, 1992, 130 pages.

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